Les carmélites cloîtrées

La vocation des carmélites déchaussées est un don de l’Esprit, qui les invite à l’union secrète avec Dieu  dans l’amitié du Christ et l’intimité de la bienheureuse Vierge Marie, en un genre de vie où l’oraison et l’immolation s’unissent à un grand amour pour l’Église.

C’est pourquoi, en vertu de leur vocation, elles sont appelées à la contemplation dans la prière et dans la vie. Elles se livrent à l’oraison continuelle, soutenue par la foi, l’espérance et surtout par la divine charité, afin de parvenir avec un cœur pur à la plénitude de la vie dans le Christ, et se disposer ainsi aux dons toujours plus abondants de l’Esprit.

Par sa nature même, le charisme thérésien veut que l’oraison, la consécration et toutes les énergies d’une carmélite déchaussée soient orientées vers le salut des âmes.

Conformément à l’idéal de leur sainte Mère fondatrice, les carmélites déchaussées vivent leur vie contemplative ecclésiale dans l’harmonie entre un climat de solitude et de silence, et la communion fraternelle d’une famille constituée à la manière du petit collège du Christ, qui a pour centre l’amour pour le Seigneur, et comme norme la charité fraternelle, unie à une généreuse abnégation évangélique (Constitutions des moniales déchaussées de l’Ordre de la bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel, 10-11).

Les carmélites cloîtrées vivent discrètement dans l’intimité de Dieu, cachées dans les nombreux carmels de France. Mais dans la vie et les écrits de sainte Thérèse d’Avila, de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, de sainte Élisabeth de la Trinité, de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, de sainte Thérèse de Jésus des Andes, de sainte Maravillas de Jésus et de tant d’autres, nous pouvons connaître la plénitude de leur vocation.