Accompagnement spirituel
La vie chrétienne est un pèlerinage vers Dieu ; ce pèlerinage, nous le vivons en communauté, et jamais seul. L’aide des saints et de notre prochain est toujours indispensable pour reconnaître les bons chemins, pour écouter la voix de Dieu.
L’accompagnement spirituel est une aide que toute personne peut demander et recevoir de l’Église en vue de connaître et d’accomplir la volonté de Dieu.
Arrêtez-vous en chemin et voyez, interrogez les sentiers de toujours. Où donc est le chemin du bien ? Suivez-le, et trouvez pour vous-mêmes le repos. (Jr 6, 16)
Ce qu’il est bon de savoir avant de demander un accompagnement spirituel
1. Un accompagnement par un frère carme est toujours d’ordre spirituel, et non psychologique. Il concerne votre relation avec Dieu.
2. L’accompagnement spirituel implique un vrai désir de conversion, du soin dans la préparation et le suivi des rencontres : ponctualité, régularité, etc.
3. L’accompagnement spirituel est une démarche libre et volontaire. Un frère peut estimer qu’être accompagné vous aiderait, mais il vous appartient de choisir la personne qui le fera. N’acceptez pas d’être accompagné par quelqu’un qui vous le propose de lui-même.
4. Parfois, vous demanderez au Supérieur d’une communauté de vous donner un accompagnateur ; c’est alors après une ou deux rencontres avec celui qu’il vous aura proposé que vous pourrez décider en toute liberté s’il vous convient ou non – et dans ce cas, n’hésitez pas à mettre fin à l’accompagnement.
5. Dès lors que vous choisissez un accompagnateur, c’est vous qui le constituez dans ce ministère ; il s’agit non pas d’une mission d’Église, mais d’un service fraternel.
6. L’accompagnement spirituel se vit dans un climat de confiance et de liberté. Vous pourrez partager en toute honnêteté et vous dévoiler lorsque vous vous sentirez en confiance avec l’accompagnateur. L’accompagnateur ne doit jamais vous obliger à vous dévoiler ; si vous ne parvenez pas à un degré de confiance suffisant, mettez fin à l’accompagnement.
7. Vous devez toujours agir selon votre conscience ; ne demandez pas à l’accompagnateur de décider d’une chose à votre place, ce n’est pas son rôle. De son côté, il ne doit en aucune circonstance vous imposer quoi que ce soit, et surtout pas de lui obéir ; il peut éclairer votre conscience, et bien sûr vous rappeler les préceptes de l’Évangile et de l’Église.